Les étapes-clés de création d’une entreprise de paysagiste

La passion pour le jardinage et l’entretien d’espaces verts motive un individu à créer une entreprise de paysagiste à son image. Cependant, afin de donner vie à son projet, l’entrepreneur se doit de se conformer aux formalités administratives y afférentes. L’objectif est de réussir l’implantation et le démarrage de la société.

Créer une entreprise de paysagiste : les démarches administratives

Avant de créer sa propre compagnie de paysagiste comme tout autre projet, il est indispensable de suivre des démarches administratives bien précises. Pour commencer, il faut choisir un statut juridique en fonction de l’activité principale exercée par l’entrepreneur, tout en prenant en considération la taille de la firme. S’il travaille seul, donc sans employé, il est préconisé de choisir le statut EIRL. S’il prévoit d’engager des salariés, la SARL est un choix à privilégier. S’il crée sa société avec plusieurs associés, la SAS semble être une excellente initiative. L’intéressé doit également s’adresser à l’organisme correspondant à son activité principale, cela peut être la Chambre d’agriculture, la Chambre du Commerce et des Sociétés ou la Chambre des Métiers et de l’Artisanat. En exerçant le métier à titre commercial (vente de graines, d’engrais ou de poteries), il doit s’immatriculer au registre du commerce afin d’obtenir un Kbis qui constitue en quelque sorte la carte d’identité de la société. En savoir plus sur https://www.k-bis.org.

 

L’étude de marché est l’étape suivante afin d’analyser la viabilité du projet. Il faudra par la suite réaliser un business plan, qui représente un document indispensable à l’ouverture de l’entreprise. Son objectif est de convaincre les futurs investisseurs à s’engager, d’où la nécessité de prendre soin de sa qualité et de l’information qu’il contient. Il doit être convaincant aux yeux des banquiers et des investisseurs potentiels. Certaines données comme le compte de résultat prévisionnel, l’estimation sur le besoin en fonds de roulement, les informations basées sur l’étude du marché ainsi que les données relatives à la société, figurent sur le document.

Les coûts et les aides liés à l’ouverture de ce type d’établissement

Lors de la création d’une entreprise spécialisée dans l’aménagement paysager, il est important de tenir compte des investissements nécessaires à la rédaction et à la publication des statuts, sans oublier l’achat de matériel ainsi que de véhicule adapté. Il convient également d’inclure les charges dans les coûts : les frais du personnel et les achats de végétaux. Les loyers, les frais de publicité, le fonctionnement des engins et des voitures sont d’autres éléments à considérer. Parce que démarrer un projet de ce genre ne s’improvise pas, l’État a mis en place des aides financières permettant aux entrepreneurs de bénéficier des exonérations de l’Accre, c’est-à-dire des cotisations sociales, pendant de longues années.

 

Pour en savoir davantage à propos de cette offre, il est plus judicieux de recourir aux conseils d’un expert dans le domaine comme un syndicat représentant les sociétés de paysagiste. En ce qui concerne les qualifications requises pour démarrer l’affaire, il convient d’énumérer qu’aucun diplôme n’est nécessaire. Toutefois, lors d’une inscription à la chambre des Métiers et de l’Artisanat, l’intéressé doit présenter un BEP ou CAP dans le domaine, ou justifier d’une expérience de 3 ans dans le métier. De plus, il est recommandé de suivre une formation comme le BP aménagements paysagers et le CAP agricole jardinier paysagiste. En ce qui concerne la réglementation de l’activité de paysagiste, il convient de préciser qu’un certificat individuel, le « Certiphyto » est exigé en cas d’application ou de conseil à l’usage de produits phytopharmaceutiques. En cas d’utilisation de produits biocides, tout professionnel doit être titulaire d’un certificat individuel, le Certibiocide. Ce dernier est délivré après le suivi d’une formation auprès d’organismes spécialisés en la matière.

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